C’est aussi une forme de déclaration de paix avec soi-même.
Pour se raconter, il faut se replonger dans son passé, dans ses choix parfois incomplètement assumés, dans ses décisions heureuses ou douloureuses, dans des erreurs ou de belles réussites.
S’offrir la possibilité de revivre cela, c’est s’offrir cette fabuleuse opportunité de mieux se comprendre et pouvoir se pardonner.
C’est également une extraordinaire façon de se replonger dans ces souvenirs émouvants, dans ces états où nos cœurs adolescents battaient pour la première fois, dans ces instants de rencontre avec cet amour qui nous marquera à jamais, dans ces réunions de famille empreintes d’émotion encore intacte, dans ces fous-rires inoubliables…
Et, alors que d’aucuns pourraient penser qu’écrire sa biographie signifie tirer sa révérence, c’est au contraire s’offrir un nouveau départ vers la vie. Il est d’ailleurs très courant de constater que les personnes ayant franchi le cap se sentent libérées et ont le sentiment de commencer une nouvelle vie, et ce à tout âge !
Sans compter bien sûr le sentiment de fierté en toute humilité, et le sentiment d’importance qu’elles peuvent ressentir après cette aventure.
On peut vouloir également raconter un passage de sa vie qui nous a plus particulièrement marqués. Qu’il s’agisse de combats de toutes sortes ou de grandes réussites, faire de ce moment un livre apporte une délivrance presque thérapeutique (mais le biographe n’est en aucun cas un thérapeute!), en tout cas particulièrement bienfaitrice. Il en est de même lorsque l’on veut raconter l’histoire d’un être cher disparu.